Ateliers clown-théâtre

Atelier de développement personnel – Saint-Estève & Pyrénées-Orientales (66)

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C’est par la qualité de son regard, ajusté et décalé, et de sa présence, sensible et émouvante, que le clown invite au changement de regard sur soi, sur l’autre et sur le monde.

J. B. Bonange et B. Sylvander

Atelier clown-théâtre

À la découverte de son propre clown…

Il ne s’agit pas d’apprendre à faire le clown, mais plutôt de découvrir notre propre clown, notre propre façon d’être clown. C’est retrouver notre âme d’enfant, notre liberté d’être nous-mêmes, et l’audace  de jouer avec. C’est oser mettre en jeu nos émotions, nos fragilités et nos dimensions cachées en donnant vie à un personnage sensible, naïf, imaginatif, et en éprouver du plaisir.

Bien différent du clown de cirque, le clown-théâtre se sert de l’improvisation, en relation directe et complice avec ceux qui le regardent. Aucune expérience clownesque ou théâtrale n’est nécessaire. Je propose d’alterner des temps de jeux collectifs, temps d’improvisation sur scène, et temps de parole permettant de repérer à la fois ce qui se passe en nous, les personnages apparus et leurs rapports ainsi que les registres des jeux du clown.

Mon approche Gestaltiste reste fermement ancrée sur l’idée que les ressources émotives, l’expressivité et l’imaginaire de la personne constituent un capital précieux, qui doit être préservé et développé, pour nourrir l’acteur et donner vie à des personnages aussi uniques que chaque personne. Je m’attache à construire un cadre de travail rigoureux, propice à l’expression personnelle : sécurisant, bienveillant et exigeant.

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J’ai toujours un nez de clown dans mon sac à main

Jouer avec les plus belles possibilités de mon être, c’est ce que j’ai appris à faire, petit à petit. Et cette pierre précieuse, toutes ces facettes brillantes que j’ai pu découvrir de moi, je m’y accroche quand parfois je me sens couler, emportée par le courant tumultueux de la vie.

C’est pourquoi je me permets d’affirmer haut et fort : « J’ai toujours un nez de clown dans mon sac à main ! »

Ce masque infime me permet de prendre le recul nécessaire , de me regarder faire, de remarquer le processus qui se déroule à mon insu avec bienveillance, sans me juger. Je me vois en train de rétrofléchir pour éviter la confrontation, de défléchir avec mon sourire de façade ou de projeter sur ce qu’on peut penser de moi. Alors, je serre mon nez rouge…

Quand l’angoisse de finitude me fait craindre le pire et commence à m’empêcher d’aller de l’avant, ou quand j’ai des doutes sur le sens à donner à ma vie, là encore, je « chausse » mon nez et je me regarde dans la glace !

Je peux ainsi relativiser et m’appuyer sur toutes ces expériences qui m’ont permis de grandir.

J’ai d’ailleurs offert un nez de clown à chacun de mes enfants, avec un petit mot leur expliquant qu’il les accompagnera, en mon absence, dans les moments difficiles de leur vie.

Et comme G. Fusetti, je pense que « le clown est un état de création et de libération, une partie de moi où découvrir la dimension de mes désirs et récupérer de l’énergie, qui ensuite peut être transférée à ma vie. »

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